FERMER

Rhau, Georg. Enchiridion utriusque
musicae practicae
.
Vitebergae, apud Georgium Rhau, 1538.


Fac-similé, Kassel, 1951.




Rhau donne des indications intéressantes sur la transposition des modes :

Insuper est scitu dignum, quia quisque tonorum
In b tonare fa miq
ue potest, sed non simul ambo

Si quinti sextiq
ue toni cantus situatur
In regione sui dum rite fa postulat in b.
At cum per quintam transponitur, efflagitat mi
Iudicium fit idem reliquo de quoque tonorum
Non uariat cantum translatio, sed melodia

Seu transponatur seu non, semper tonus idem est.

(f. [Cvj] vo).
En outre il est digne d'être su que chacun des tons
peut faire entendre fa et mi sur .b., mais pas les deux ensemble
Si un chant se situe en cinquième ou sixième ton
Il demande normalement fa sur .b.
Et s'il est transposé d'une quinte il requiert mi
On juge de même de chacun des autres tons
La translation ne modifie pas le chant, mais la mélodie,
Qu'elle soit transposée ou non, reste dans le même ton.

Plus loin, il écrit encore ceci, où on notera que le chant transposé (à la quinte ! inférieure ?) est appelé « irrégulier » :

In canticis irregularibus, ad quintam transpositis, cantandum est mi in bfabmi in omni tono, nisi fa specialiter signetur (f. Dj vo) Dans les chants irréguliers, transposés à la quinte, il faut chanter mi sur bfabmi dans tous les tons, sauf si fa est spécialement noté.